Les 3 et 4 juillet 2010, Millau accueillait l’université d’été de Slow Food France, dans le cadre du Festival « Les Pieds sur Terre ». D’ailleurs, en introduction de cette université, Jean Lhéritier, président de Slow Food France, participait à une conférence de présentation de l’Institut de formation de la Haute Qualité Alimentaire, en compagnie de Josette Hart, première adjointe de Millau et de Annette Caule, chargée de formation.
Millau est devenu un symbole d’abord par ses luttes citoyennes, mais aussi avec son viaduc qui est une passerelle entre les espaces, entre les hommes, les femmes, comme Slow Food est une passerelle entre ceux qui mangent et ceux qui produisent.
Les 2 jours ont été rythmés par de nombreuses conférences-débat sur des sujets variés comme:
- « Pêcher et acheter autrement » avec Elisabeth Tempier, rédactrice de la revue « Ancre de mer »,
- « Boire autrement » avec Pierre Guigui, auteur du guide des vins bio de Gault Millau
- « Consommer autrement » avec Olivier Cabrera, responsable relations externes Max Havelaar
- « Cultiver et éduquer autrement » avec Magalie Rechke, animatrice de l’association « Jardin Ecole »
Mais la conférence qui nous a le plus intéressés, c’est « La biodiversité de la fourche à la fourchette » par Jean-Claude Poëncet, consultant en agro-écologie. Ce sujet fera l’objet d’un article à part entière.
Ce fut également l’occasion de présenter le film réalisé par Slow Food France « Vers une restauration collective bonne, propre et juste » dont nous vous conseillons de découvrir la version courte de 9 mn sur le site de Slow Food France. ce film démontre qu’avec un peu de volonté, de l’envie et un coût quasi identique, on peut offrir en collectivité une restauration à base de produits frais et locaux, qui réconcilie la restauration collective avec le goût dans le cadre d’une démarche pédagogique.
Bien évidemment, comme il est d’usage chez Slow Food, nous avons pu déguster les produits locaux, aligot et saucisse de l’Aubrac, trénels, flaunes, charcuteries, fruits et légumes, grâce à la générosité des producteurs locaux arrosés de vins ou jus de fruits bio.
Le dimanche se termina par 3 possibilités de visites, ferme ou cave de roquefort, et nous avons choisi la Maison de la Cerise à Paulhe.