Manger bio c’est bon et ce n’est pas cher !
C’est par cette phrase que beaucoup trouveront provocatrice que je vais démarrer, car combien de fois n’ai-je entendu, et même de la bouche d’écolos : « le bio c’est cher »
Les avantages du bio sont multiples, et si on ne comparait pas que le prix final du produit (encore que l’on puisse argumenter positivement même sur ce point) mais sur l’ensemble des coûts induits par l’agriculture intensive et la grande distribution (qualité et dépollution de l’eau, transports, qualité des produits, …) il est certain que le bio sortirait vainqueur.
Commençons par la qualité des produits et le goût qu’ils ont. Alors que je ne connaissais rien du bio, en entrant par hasard il y a plus de 20 ans dans un magasin bio à Reims, j’ai retrouvé le goût des fruits, puisque c’est eux que j’ai goûté en premier, puis des légumes de mon enfance. Et je sais de quoi je parle puisque nous les produisions familialement. Nous allions chercher légumes, aromates et fruits dans le jardin. La qualité des produits est indéniable, nutritifs, riches en vitamines et sels minéraux avec une plus forte densité en fibre et matière sèche.
L’agriculture bio ne consomme pas de pesticide, et est produite suivant des cahiers des charges nationaux et européens. Elle est labellisée, plusieurs logos la certifient. Les coûts de certification sont payés par le producteur, le transformateur et le distributeur. Un contrôle est fait chaque année par un organisme indépendant agréé par le ministère de l’Agriculture. Les produits certifiés bio sont la garantie de qualité.
Elle préserve la qualité de l’eau mais aussi la fertilité de la terre. Pas de dépollution de l’eau à prévoir, d’où une source d’économie pour les collectivités locales mais aussi pour chacun de nous et la préservation de notre terre pour nos enfants.
Les paysages sont sauvegardés, pas de plaine sans un arbre et sans une haie !! La biodiversité est aussi préservée par les haies et les bandes enherbées.
L’agriculture biologique emploie forcément plus de main d’œuvre, et lutte ainsi contre le chômage.
Selon la définition du parlement européen, l’agriculture biologique correspond à « une agriculture à haute valeur ajoutée, plus autonome, plus économe, et sans impact négatif sur les ressources naturelles, la santé et l’environnement »:
Alors comment ne pas consommer bio ? Que des avantages, vous vous y mettez quand ?
Même si on ne veut pas manger bio, ne colportons pas d’idées fausses sur cette d’agriculture comme :
« Si une parcelle est traitée alors le champ voisin est contaminé ». Les études faites prouvent que si sur le bord du champ on peut retrouver des résidus, dans le champ lui-même il n’en est rien et d’ailleurs la certification du label bio est là pour le prouver.
« Le bio c’est cher et réservé à quelques uns » On peut manger autrement, un peu moins, mais mieux. Différemment avec moins de protéines animales en particulier viande rouge mais de qualité, cuisinons davantage et n’achetons pas ces produits cuisinés industriellement chargés en sel et gras, et notre portemonnaie s’en trouvera mieux aussi !
Le bio c’est bon, c’est propre et c’est juste, juste comme le demande slow food ! A une condition toutefois que ce soit du local, s’il a fait le tour de la terre c’est nettement moins bien !
Le bio c’est le panier de l’AMAP, c’est sur le marché, c’est au magasin bio, c’est à la ferme !!!