Papotages du 3 janvier

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Papotages du 2 janvier

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Les papotages de couple écolo !

Couple Ecolo vous souhaite une année 2022 apaisée, et la meilleure possible !

Il s’est fixé d’égayer vos matinée avec un échange transcris sur une planche de BD. Vous les retrouverez sur les comptes Facebook et Tweeter de Couple Ecolo !

À très vite

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EELV en Charente Maritime: création du Groupe Local des Estuaires

Le « Groupe Local des Estuaires » est créé sur le périmètre des communautés d’agglomération de Rochefort et Royan, et des communautés de communes de Marennes et de l’île d’Oléron.

Le dérèglement climatique, l’érosion de la biodiversité et les pollutions à grande échelle, de plus en plus perceptibles, mettent en évidence la profonde fragilité et le probable effondrement de notre civilisation industrielle, fondée sur une croissance économique illimitée, tandis que les inégalités sociales se creusent et que les crises financières se succèdent.

Les rapports du GIEC sont sans appel : nous sommes sur la trajectoire du +5°C et au cœur de la sixième extinction massive des espèces. Contrairement aux précédentes, cette crise du vivant est d’origine anthropique. L’activité humaine, et plus particulièrement depuis le début de l’ère industrielle, induit des bouleversements majeurs du climat.

La préservation de la biodiversité et des éco-systèmes est primordiale.

Cela fait longtemps que les écologistes portent l’impérieuse nécessité de réduire l’empreinte environnementale à tous les niveaux. Ces idées se développent enfin plus largement dans la population et devant ces évidences tout l’échiquier politique se verdit.
 Mais cela se limite encore beaucoup aux seules intentions, et les actes se font trop attendre.

C’est pourquoi, pour être au plus près des combats, EELV est heureux d’annoncer la création d’un nouveau groupe local sur le sud du littoral de la Charente Maritime.
Cette zone littorale et marécageuse est tout particulièrement touchée par les changements évoqués en introduction.

Les constats sont clairs et inquiétants, et le temps de l’action pour une écologie de propositions et créatrice est venu.
Les associations qui y travaillent sont nombreuses, et EELV est à leurs côtés.
C’est l’exemple de la LPO, de Nature Environnement 17, de PRA’, de Zero Waste, de Bassines Non Merci ou de Presqu’île en transition, et de bien d’autres.

Un groupe local plus en proximité de ces acteurs associatifs sera plus efficace dans le relais politique de leurs actions. Il se veut être un acteur majeur pour que ce territoire des 3 estuaires devienne un grand chantier de transition.

L’animation de ce groupe se fera avec les adhérents, les coopérateurs et les sympathisants du territoire qui le souhaitent. Nous invitons bien sûr tous ceux qui le souhaitent à nous rejoindre (quelle que soit la forme) afin de peser le plus possible sur les décisions des collectivités locales car l’urgence ne permet plus d’attendre et d’étudier comme c’est encore souvent le cas.

N’hésitez pas à nous rejoindre pour nous soumettre vos idées et projets !

L’équipe d’animation provisoire sera constituée de Jean-Pierre Lartige, Stéphanie Muzard, Christelle Marsaud et Anthony Billoet.

Cette démarche est soutenue par nos 2 conseillers régionaux de Charente Maritime, Katia Bourdin et Stéphane Trifiletti qui seront présents à la réunion.

Elle est parrainée par notre député européen Benoît Biteau dont voici le message:

« Le vote du 26 mai dernier illustre la montée de la prise de conscience écologiste, fruit du travail avant-gardiste, visionnaire et déterminé d’écologistes éveillés sur la nécessité de préparer au mieux l’avenir des générations futures.
Mais cette percée électorale n’est possible que parce que les citoyens se mobilisent. Et le travail, la réussite des élus n’est permise qu’avec le soutien de la société civile.

Je ne peux donc que me réjouir de la création de ce groupe local, relais de terrain capable de porter les multiples enjeux écologiques sur ce territoire exceptionnel a bien des égards. Le temps des écologistes est venu ! »

Cette réunion de lancement aura lieu le 4 novembre 2019 au Forum des Marais, 2 quai aux Vivres à Rochefort à 20H et sera suivie d’un moment de convivialité.

Jean-Pierre Lartige

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Contribution au Grand Débat de Marie-Thérèse

Les femmes et les hommes politiques doivent être courageux, prendre les décisions qui sont favorables pour le plus grand nombre et pour la planète.

Nous avons besoin de réformes et celles-ci doivent être menées suivant 3 directions : dignité, justice et écologie. Elles doivent nous permettre de bien vivre ensemble, de faire société et de ne laisser personne de côté.

Je vous remercie d’avoir mis en place ce grand débat, qui je l’espère aboutira à des changements et améliorations substantielles pour tous. Il est important que tous puissent s’exprimer, et pas seulement dans la rue. Je souhaite une véritable démocratie où chacun puisse vivre dignement, se loger dignement, se déplacer, manger à sa faim,  avoir accès à l’éducation et la culture. Je souhaite que la France puisse être autonome financièrement (désendettement) et économiquement (trop d’importation), et amène chaque citoyen à l’autonomie.

Ces réformes doivent permettre à tous de vivre dignement et donner un avenir aux générations futures. Ceci doit se réaliser avec justice et partage. Nous devons cesser cette course au profit immédiat et cette recherche de la croissance à tout prix. Les ressources de la planète ne sont pas infinies. Nous devons voir loin, et non à nos pieds.

L’exemple doit venir du haut, exemplarité de nos dirigeants et élus. Il faut qu’ils soient au service de tous et non à celui d’une caste, d’une corporation et soumis aux lobbies. L’effet d’un élu qui triche rejaillit sur tous les élus. Comment demander l’exemplarité de tous si nos dirigeants et élus ne le sont pas ?

L’avis du citoyen doit être recueilli plus souvent et pour tout projet d’importance. Ainsi au niveau municipal des commissions extra-municipales doivent être mises en place. Il faut que les citoyens prennent plus de place dans le débat et le dialogue qui doit s’instaurer entre les élus et les citoyens. Les bonnes idées sont partout et nous sommes plus intelligents à plusieurs que seul suivant la fameuse maxime :

« Seul je vais plus vite, mais ensemble on va plus loin. »

Puisque j’évoque les élus, ils sont à mon avis trop nombreux à tous les étages : municipalités, agglomérations, métropoles et communautés de communes, départements, conseils régionaux, assemblée nationale et sénat, le mille feuilles électoral est trop important. Je propose de supprimer les départements, d’évaluer l’intérêt de la réforme des régions, de rapprocher les communes de leurs agglomérations, métropoles ou communautés de communes. Je propose que le Sénat représente le territoire avec 1 sénateur par département élu au suffrage direct et que l’Assemblée Nationale avec 200 députés représente les citoyens avec une liste nationale au suffrage direct et à la proportionnelle intégrale. Leurs moyens pourraient être augmentés, et devraient être utilisés pour leur permettre d’employer plus de personnel.
Je propose également qu’une partie des élus régionaux et locaux soient tirés au sort sur les listes électorales comme les jurés d’assisse. Ceci permettrait d’intéresser des citoyens qui n’ont pas le goût du pouvoir.
Les postes sont tenus souvent par des personnes qui ont fait de la politique un véritable métier, ce qu’il faut casser si l’on veut que les élus restent proches du peuple. Il faudrait un véritable statut de l’élu, mais avec des contraintes de durée et de nombre de mandats. Je suis contre le cumul des mandats, et souhaite un seul mandat à la fois, à l’exception de celui de conseiller municipal qui pourrait être cumulé avec un autre mandat. Faire cesser tous les avantages liés au mandat électoral ou à la fonction quand ceux-ci se terminent. Comment ne pas être déconnecté de la réalité quand on n’a jamais fait autre chose que de la politique ? Pour ceux qui pensent que le non-cumul serait une cause de cette déconnexion, je les invite à venir faire du bénévolat dans les associations, centre sociaux, etc… ils vont retrouver rapidement cette connexion ! Un grand débat sur ces sujets s’impose qui ne doit pas être mené et confisqué par les élus qui seraient juges et parties.

Je propose de rendre le vote obligatoire.

Nous devons changer de modèle sociétal et tous les domaines sont impactés : l’agriculture, l’énergie, l’industrie, l’habitat, la fiscalité, l’éducation, la culture, l’environnement, la santé, le modèle social et le modèle politique mais je l’ai évoqué plus haut. Il nous faut voir avec le prisme de la durée et de l’écologie tous ces domaines.

A chaque élection, les Français espèrent des changements, et ces changements ne sont pas les mêmes pour tous, ce que nous avons vus encore avec le mouvement des gilets jaunes. Il est important que soient réalisés les changements utiles pour le plus grand nombre, que ces changements soient élaborés avec le peuple, avec et non pour.

Agriculture :

Nous devons passer à la généralisation d’une agriculture respectueuse des hommes, des animaux, des terres et de l’environnement. Pourquoi poursuivre dans la voie du productivisme qui nous amène à des invendus, à des pollutions et dégradations des sols, de l’eau et de l’air.

Les produits biologiques sont de plus en plus demandés, pourquoi ne pas favoriser l’augmentation des surfaces cultivées en agriculture biologique de façon plus massive ? L’alimentation dans les cantines scolaires, dans les centres de vacances, dans les hôpitaux, dans les EHPAD devraient être en bio local. Ce qui donnerait localement du travail et soutiendrait l’économie locale. Local et biologique c’est bon pour la planète et pour nous tous. Au lieu de cela on peut constater que des agriculteurs, éleveurs en agriculture biologique ne reçoivent pas leurs aides. Qu’en penser ?

Energie :

Il faut cesser cette course au nucléaire. Le nucléaire, ce n’est pas l’indépendance puisque nous allons chercher l’uranium à l’étranger. Mais ce sont des risques avec les accidents possibles et pour les générations futures la gestion des déchets. Nos centrales sont vieillissantes et nous repoussons toujours leur fin de vie … L’EPR n’est pas plus rassurant, voir les avis et mises en demeure de l’ASN …

Que ferons-nous en cas d’accident nucléaire en France ? En Ukraine après Tchernobyl, au Japon après Fukushima nous pouvons constater les difficultés.

Je remercie le premier ministre du Japon Monsieur Naoto Kan, en poste lors de la catastrophe de Fukushima, pour son courage et sa clairvoyance lors de la catastrophe et maintenant. Je le remercie de nous faire partager son expérience et de nous dire qu’il faut sortir du nucléaire.

Je suis pour une sortie du nucléaire progressive mais la plus rapide possible.

Je suis pour les énergies renouvelables et les économies d’énergie qui sont à favoriser au maximum : l’énergie non dépensée est la meilleur !

Industrie, manufacture, artisanat :

Je pense que les produits et services dont nous avons besoin devraient être fabriqués en France. Ce sont nos emplois, c’est moins de transports et bon pour la planète.

Il faut une ré-industrialisation, retrouver et encourager l’artisanat avec le savoir-faire fabuleux qui est le sien. Il faut des grosses entreprises mais aussi un tissu de PME/PMI/TPE plus important qui localement fait vivre un territoire.

Il faut rechercher toutes les idées. Un exemple simple pour la laine de mouton, une éleveuse me disait qu’elle payait pour sa destruction et pour la tonte ! Mais nous importons la laine ! J’ai récemment vu que des filières laine française démarrent. Voilà des initiatives à encourager. Ce sont des gouttes d’eau mais assemblées elles font la mer.

Permettre à la France l’autonomie pour les biens et services, à minima dans un premier temps arriver à l’équilibre entre importations et exportations. Ce qui n’était pas le cas en 2016, nos exportations diminuaient et nos importations aussi mais des proportions moindres. Les importations comme les exportations induisent des transports, mauvais pour la planète et qui pourtant ne sont pas taxés suffisamment.

L’importation de produits, pas toujours de bonne qualité, avec les transports qui en découlent sont mauvais pour la planète et destructeur d’emplois.

Il faut faire local au maximum, circuits courts. Dans cet esprit, accélérons encore la mise en place des Territoires Zéro chômeur de longue durée, formidable expérience. J’ai eu la chance de visiter celui de Mauléon dans le 79.

Je pense qu’il est utile de nationaliser temporairement une entreprise pour éviter sa fermeture.

Habitat :

L’habitat doit être digne. Il faut restaurer les logements insalubres. Permettre à un locataire de signaler facilement un logement insalubre sans lui supprimer l’APL parce que le logement est insalubre.

Il faut isoler les logements source d’économie pour l’habitant mais bon pour la planète et pour l’emploi.

Il est indispensable d’encadrer les loyers et supprimer les diminutions opérées sur les APL.

Il faut investir dans le logement social avec un souci de mixité sociale.

Les habitants doivent être consultés sur les rénovations et les créations de logements par le biais des conseils de quartier, conseils citoyens, commission à créer.

Le modèle social :

Un modèle social basé sur la mixité sociale, culturelle et la solidarité. Il nous faut combattre les inégalités et les discriminations.

Permettre à chacun d’exercer ses droits et vivre dignement.

Remettre des humains en face des personnes en demande et cesser cette course au tout numérique. Nous avons l’obligation d’ouvrir des espaces numériques pour toutes nos démarches, mais tout le monde n’a pas un ordinateur, une connexion internet et ne sait pas toujours l’utiliser.

L’éducation civique doit être un sujet de tous les âges, que ce soit à l’école ou après, pour permettre, en fonction des lois votées, une mise à niveau.

Il faut soutenir les structures qui encouragent l’éducation populaire.

Il faut un accueil digne pour les migrants et pour tous, ne laisser personne au bord du chemin : c’est ce qui fait notre humanité.

Fiscalité :

Je suis satisfaite de la mise en place de la retenue à la source qui s’est effectuée sans problème notable. Payer des impôts c’est normal, mais il faut que cet argent soit bien utilisé. Vouloir faire payer des impôts à tous y compris aux plus pauvres, c’est démagogique ! Ceux qui ont beaucoup d’argent, l’envoient dans les paradis fiscaux et/ou payent des fiscalistes pour en payer le moins possible et il faudrait faire payer les plus pauvres pour qu’ils participent ? Mais ils payent déjà la TVA sur tous leurs achats et elle est la même pour tous, ce qui n’est pas juste par contre.

Je suis favorable à l’ISF. Je pense que c’est une bonne chose même pour celui qui le payerait de lui permettre de partager. Et puis quand on a déjà tant, ne peut-on en donner un peu ? A-t-on besoin de tout cet argent pour vivre heureux ? Je suis favorable à un dégrèvement conditionné par un réemploi de cet argent dans l’économie française.

Je suis pour un revenu universel garanti à tous avec, en fonction des possibilités de chacun et des envies de chacun, un travail collectif ou associatif qui bénéficie à tous.

Je souhaite que soit accentué la recherche des fraudeurs et évadés fiscaux et que nous soyons informés des avancées dans cette traque.

Je suis pour «  pollueur payeur » ce qui serait juste et responsabiliserait.

Education :

Je souhaite une excellente éducation adaptée à tous. Avoir une base solide avec une bonne éducation, c’est une chance pour chacun et pour tous, c’est notre futur. Il faut permettre à un enfant d’apprendre et de s’épanouir. J’approuve le dédoublement des classes et l’école à 3 ans pour tous. Mais il faut aussi regarder les statistiques : qui va en SEGPA, en classe ULIS ? 80 % des élèves viennent de familles défavorisées, de parents les plus pauvres. Une des premières injustices est celle de l’école avec l’orientation très complexe, il faut connaître les bonnes filières, les établissements … Les enfants ne sont pas en situation d’égalité. Combien d’enfants d’ouvrier en études supérieures et dans les grandes écoles telles Polytechnique, écoles de commerce (très chères) … ?

Tous doivent trouver leur place, aussi bien l’enfant à haut potentiel que celui en difficulté avec un système scolaire qui ne lui convient pas. Or actuellement ce sont les enfants qui rentrent dans « le moule » qui s’en sortent le mieux, ceux qui sont dans le milieu de courbe de Gauss. Il faut utiliser des méthodes comme Freinet et Montessori. Il faut créer une école adaptée à nos enfants qui les forme sans les déformer.

Je suis favorable à la création d’internats pour les enfants du lundi matin au vendredi soir. Ceci permettrait à des enfants de retrouver un cadre et de pouvoir étudier dans de bonnes conditions.

L’éducation civique, le brevet de secouriste et premiers soins, la cuisine, la couture, les travaux manuels, la musique, les arts, le jardinage doivent être enseignés ou renforcés.

Il faut que les apprentissages de base : lire, écrire et compter soient acquis parfaitement avant l’entrée en 6ème. La lecture doit être encouragée, il y a de superbes expériences dans ce domaine : tout le collège lit pendant un laps de temps : direction, enseignants, personnel, enfants, … tous un livre à la main !

Culture :

La culture c’est essentiel ! Gratuité des musées et accès à la culture pour tous.

Il faut permettre à tous d’être non seulement spectateur mais aussi acteur dans ce domaine.

L’école a un rôle primordial pour détecter et révéler les talents, mais aussi inciter à aller au théâtre, à l’opéra, au conservatoire, au musée, à la médiathèque …

Nous devons porter la culture, que ce soit celle de notre ville, de notre région, du pays. Nous devons apprendre, connaître, pour partager.

La culture ça vous change la vie !

Environnement :

Attention particulière à nos biens communs : l’air, l’eau, les déchets, les sols

Je mets les déchets dans ces biens communs car ils sont valorisables en très grande partie alors que soit on les brûle, soit on les enfouit, et dans les 2 cas c’est générateur de pollution.

Il faut mettre en place des filières de recyclage et les favoriser financièrement. Là encore c’est bon pour la planète et bon pour l’emploi.

L’air et l’eau ont besoin d’une agriculture respectueuse de l’environnement : agriculture biologique, d’une autre gestion des déchets moins polluante, de plus de ferroutage.

Suppression des plastiques ! Standardisation de ceux-ci en attendant, vrai règlementation pas plusieurs plastiques sur un même objet. Des codes-barres ou autre solution pour permettre de les distinguer et de les recycler plus facilement. A la conception d’un objet il faut prévoir son recyclage !

Transports :

Adapter son mode de déplacement à son déplacement.

Il faut favoriser économiquement les déplacements doux et à l’inverse pénaliser les déplacements polluants.

Covoiturage et transports en commun ou transports à la demande à renforcer et encourager à tous les niveaux.

Le train doit être plus facile d’usage pour les trajets courts de ville à vile par exemple ou de la campagne à la ville. Les horaires doivent être fiables.

Taxes sur le kérosène à mettre en place.

Ferroutage on en est où depuis le temps que l’on en parle ? Et les camions continuent d’encombrer les routes, de les abîmer et de polluer.

L’Ecotaxe : « un fiasco à 10 milliards d’Euros » source AFP/France Inter ! Je regrette le choix fait par le gouvernement Fillon et la reculade du gouvernement Hollande face aux bonnets rouges.

Les camions continuent à polluer et défoncer nos routes sans rien payer et ce sont les citoyens qui payent et subissent la pollution.

La santé :

La santé mériterait bien plus que ce que je vais en dire. Elle dépend beaucoup de notre alimentation, de notre exposition aux pollutions et au stress, de la génétique mais aussi de nos habitudes comme le pratique du sport ou non, et de notre lieu d’habitation.

Les principes de base, la connaissance de son corps ainsi que les risques vitaux (AVC, infarctus, …) ainsi que les gestes de secours devraient être enseignés à l’école.

La répartition des médecins sur le territoire pose de gros problèmes. C’est une source d’inégalité sur les territoires et ceci mériterait une réflexion et une action corrective.

Je suis pour les médecines douces et l’homéopathie seules ou en accompagnement des traitements allopathiques nécessaires.

On tente toujours de discréditer et dé rembourser l’homéopathie, peu chère par ailleurs, parce que non efficace. Mais si certains la trouvent efficace, est-ce grave si ils l’utilisent ?

Je voudrais voir revenir les herboristes avec un vrai diplôme.

Emploi :

Quand tout ce qui est décrit ci-dessus sera réalisé nous serons en plein emploi !!

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Viva il Cinema !

La 6ème  édition des journées du film Italien de Tours Viva il Cinema marque la maturité de ce festival avec un très bonne programmation ! Cela a d’ailleurs été salué par la présence importante de réalisateurs/trices et d’acteurs/trices de renom.

Passant un très bon week-end avec des amis, nous nous sommes limités à 5 films, variés mais nous offrant tous de grands moments.

Viva la libertà (vive la liberté)

Excellent film de Roberto Andò (présent à la projection) avec l’excellent Toni Servillo entouré d’autres très bons acteurs. Dans ce film de 2013, sur la vie politique italienne, on trouve quelques éléments préparant au résultat électoral de 2018, et la crise de confiance très actuelle envers le monde politique. Très heureux d’y retrouver des scènes au château d’Étoges, que je fréquentais lors de ma période rémoise.

Una Storia senza nome (une histoire sans nom)

C’est le dernier film de Roberto Andò (toujours présent à la projection) présenté en avant-première française. C’est un thriller amusant autour de la disparition d’un tableau du Caravage dans une église sicilienne, à la fin des années 60. Le film est servi par une excellente Micaela Ramazzotti.

L’ospite (l’invité)

C’est le dernier film de Duccio Chiarini, et la projection s’est faite en présence de l’actrice Anna Bellato. A la suite d’une séparation avec sa compagne, Guido est obligé de squatter chez ses parents et différents amis. Cette situation le fait rentrer dans l’intimité de ses proches et lui permet d’assister involontairement à des crises sentimentales. Le réalisateur sonde ainsi la complexité des rapports amoureux d’aujourd’hui.

Fiore Gemello (fleur double)

Laura Luchetti, la réalisatrice, dont c’est le dernier film, était présente. C’est une très belle histoire, de la fuite de 2 adolescents dans la belle lumière de Sardaigne : Basim, jeune migrant ivoirien qui a échappé aux passeurs, et Anna, qui cherche à échapper au meurtrier de son père. Des dialogues très sobres laissent la place aux sentiments et aux relations humaines.

Il bene mio

Dernier film de Pippo Mezzapesa, avec l’excellent et lunaire Sergio Rubini. Elia, est le seul habitant resté dans Provvidenza, village partiellement  détruit par un tremblement de terre. Il résiste face aux autorités et aux pressions amicales de son entourage. Un très beau film sensible sur le souvenir, la mémoire et le deuil.

Ces projections furent toutes de très bons moments, mais qui occasionnent bien sûr la frustration de ne pas avoir vu plus de films, mais cela sera très vite rattrapé !

Nous vous invitons à découvrir la richesse du cinéma italien, presque toujours ancré dans une réalité du pays. Il faut pour cela profiter des festivals et des sites spécialisés, car malheureusement un faible part de la production est distribuée en France.

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Pourquoi je ne souhaite pas être candidat aux municipales …

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La période des sollicitations directes ou indirectes est ouverte, et je préfère avoir une réponse globale, au cas où.

Les 2 principales raisons pour ne pas être candidat ne sont pas liées à l’endroit où je vis. C’est avant tout la volonté d’avoir du temps disponible et un système électoral inadapté à un véritable débat.

Voilà 40 ans que je m’engage à fond dans tout ce que je fais, depuis la fin de mes études et tout au long de mon parcours professionnel, mais aussi dans mes engagements associatifs ou politiques. Au moment, où je vais pouvoir lever le pied pour consacrer plus du temps à mes proches et aux loisirs, je n’envisage donc pas de remplir ce temps libéré avec une campagne électorale puis éventuellement un mandat. Mais plutôt de le consacrer à la lecture, à l’écriture et à la réalisation de reportages sur des lieux ou des personnes qui pratiquent au quotidien la solidarité, sociale et écologique.

De plus, je suis très réservé sur notre système électoral trop peu représentatif à mon goût. En effet, le système de listes avec une forte prime majoritaire personnalise terriblement les débats. Et très souvent, le pouvoir est tenu par une poignée de personnes, voire par le (la) maire quasi seul(e).

Cette personnalisation, autour des têtes de listes, a plusieurs conséquences : cela rend les échanges plus agressifs durant les campagnes, et cela se poursuit naturellement durant tout le mandat. Cela est vrai pour la plupart des élections en France.

Les campagnes se concentrent donc sur les hommes et les femmes, plutôt que sur des projets.

Je suis donc favorable pour la plupart des élections à une proportionnelle intégrale, avec répartition des sièges pour toutes les listes atteignant 5%.

Il est important de développer une culture du compromis dans notre pays, comme elle existe dans de nombreux pays voisins, que je connais bien. Une personne ou un petit groupe de personnes qui savent pour tout le monde, on voit bien depuis 30 ans que cela ne fonctionne pas.

Des projets qui devraient faire l’unanimité mettent souvent des années à voir le jour, justement à cause de ces oppositions de clans et de personnes.

Il faut revenir à un vote de préférence plutôt qu’aux votes de défiance largement généralisés.

Le contexte actuel développe à l’excès cette agressivité, et elle est même entretenue par certains leaders. Cette violence verbale en passe de devenir physique, est insupportable pour moi !

Au delà de la proportionnelle, il me semble important de développer une représentativité plus étendue de la population avec de vraies commissions extra-communales pas forcément menées par un élu, et avec de réelles prérogatives. Et dans ce cas, je serai présent.

Alors pourquoi ne pas simplement soutenir une équipe, me direz vous ? Et là ce sont les positions nationales des partis politiques qui vont soutenir les futures listes, ou de leurs leaders qui vont me repousser. En effet, seul un projet totalement écolo (ni écolo bobo, ni écolo gaucho) pourrait avoir grâce à mes yeux !

Ceci étant dit, et quelque soit le résultat, je resterai à la disposition de l’équipe municipale élue en 2020 au service de projets qui retiendront mon attention et mon envie.

Je souhaite donc une campagne la plus sereine possible, avec de vrais débats d’idées, au service de tous les habitants.

Jean-Pierre Lartige

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Nos rencontres du cinéma italien de Toulouse 2018 !

Cette 14ème édition des rencontres du cinéma italien de Toulouse 2018 était vraiment un excellent cru !

 

Nous avons commencé avec Euforia de Valéria Golino : Deux frères que tout  oppose se retrouve lorsque l’un deux est atteint d’une tumeur au cerveau. Les sentiments s’exacerbent dans cette situation critique. Faut-il tout dire ? Comment se comporter ? Un sujet traité avec subtilité et servi par une belle interprétation.

I villani (les villageois ou les vilains) un voyage à travers une Italie très rurale qui conserve les pratiques d’antan, même si elles ne sont plus acceptées par la réglementation. Daniele di Michele, le réalisateur de ce film documentaire est venu partager son expérience ; il a arpenté toute l’Italie durant des années pour aller à la rencontre du monde rural, et partager le repas des « mamma » italiennes. On terminera l’échange par une dégustation d’un fromage du terroir :)

Ammore e malavita une comédie musicale déjantée des frères Manetti, dans le milieu de la mafia napolitaine ! Éliminations, vengeances, tueries sanglantes, tous les ingrédients de la camorra sont présents mais on ne peut s’empêcher de rire beaucoup avec ce traitement original en chansons.

L’esodo l’histoire des « esodati », des milliers de victimes plongés dans la pauvreté par un changement de la loi sur la retraite il y a quelques années. (Basé sur une histoire vraie) Francesca est contrainte à la mendicité pour survivre et élever sa petite-fille. Une journaliste s’intéresse à  elle, et elle devient un symbole. L‘interprétation de Daniela Poggi est exceptionnelle !

L’uomo che compro la luna : mais qui donc possède la lune ? Paolo Zucca y répond avec humour et poésie. Un conte qui met en scène les nombreux clichés sur la Sardaigne. Drôle et fantastique à la fois … Un bon moment !

Emma : (il colore nascoto delle cose) Une jolie histoire d’amour avec la belle Valeria Golino en ostéopathe aveugle. L’acceptation du handicap et de la différence dans notre société.

Quanto basta un croisement entre le monde de la cuisine et celui des autistes Asperger ! Un film drôle et plein d’émotions. Une comédie de Francesco Falaschi qui traite avec justesse ce sujet sur les diverses facettes de « la différence »

Dove non ho mai abitato Encore un amour impossible servi par une belle interprétation d’Emmanuel Devos et Fabrizio Gufini. Paolo Franchi filme les regards qui en disent plus que des dialogues. Turin et une villa en rénovation jouent aussi des rôles importants.

Senso un grand Visconti de 1956 rénové ! La Vénétie de la fin du 19ème dans l’occupation Autrichienne et  la tragédie de la trahison amoureuse, le tout servi par les musiques de Verdi et Bruckner. Visconti secondé par Tennessee Williams pour le scénario, par Francesco Rossi et Franco Zeffirelli pour la réalisation, rien que cela ! DU grand spectacle …

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Objectif 500 !

Après La Loire à vélo il y a 8 ans, le tour de Bassin d’Arcachon il y a 2 ans, l’envie nous a repris de refaire une randonnée vélo d’une semaine, en prévision de périples plus longs !
L’objectif fixé fut donc le nouveau domicile d’un de nos enfants à Lacroix Falgarde au sud de Toulouse. L’avantage est que ce parcours utilise presque pour la totalité des chemins balisés, la vélodyssée d’abord puis le canal des 2 mers de l’atlantique à la méditerranée. Et pour les quelques kms hors de ces sentiers, ou pour se rassurer, l’appli Geovelo (merci Hervé pour ce conseil).

Par expérience et l’âge avançant, toujours sans préparation tout au long de l’année, nous avons opté pour des étapes autour de 80 kms. Il est vrai que lors de la programmation, si nous pensions bien à la chaleur début août, nous n’avions pas envisagé la canicule, avec une journée à 39° et une autre à 38° !
Pour les hébergements, le choix ira vers les chambres d’hôtes, des amis et à défaut l’hôtel, trouvés dans le guide Le Canal des 2 mers.

Samedi 4 août : 75 kms
Pour ne pas allonger cette première étape, en quittant la maison, nous avons pris le bac qui traverse la Charente au niveau du pont transbordeur en cours de rénovation.
Puis c’est le premier canal du périple, celui de la Charente à la Seudre. Avant Marennes la traversée des marais réserve toujours de très belles rencontres animales. Des familles cygnes avec leur petits déjà grands, de nombreux hérons cendrés, des cigognes à la recherche de nourriture, des aigrettes, et aussi plusieurs troupeaux de vaches, maraichines, limousines et même un groupe de Highland Cattle ! Au niveau de Marennes c’est agréable de dépasser les voitures qui roulent au pas pour accéder à Oléron ☺
Passage du pont sur la Seudre et traversée de Ronces les Bains, avant d’aborder la longue traversée de la forêt jusqu’au phare de la Coubre ! Et c’est agréable d’être à l’abri des pins en ce début de la canicule. Et puis c’est la jolie côte jusque Royan, avec une pause déjeuner sur le port de La Palmyre, avant de côtoyer les très nombreux véhicules qui attendent le passage du bac vers Le Verdon.
Et cette première journée se termine bien par une belle soirée chez nos amis Viviane et Michel, avec une ballade, à pieds, sur la belle digue de Royan avec le superbe couché de soleil sur l’église Notre-Dame !

Dimanche 5 août : 87 kms
Le départ par la corniche de Saint Georges de Didonne est superbe, et amorce une journée sur cette côte nord de l’estuaire de la Gironde qui est magique, à l’exception bien sûr de la verrue de centrale nucléaire du Blayais ! La première partie est marquée par de nombreuses montées de falaises qui ralentissent le rythme. Après le déjeuner sur le petit port de Mortagne sur Gironde, c’est la traversée de marais sous un soleil de canicule qui impose de nombreux arrêts boissons. Une fin d’étape avec des côtes au milieu des vignobles pour atteindre Etauliers, objectif de cette plus longue étape du périple.
Quelques remarques sur cette étape : tout d’abord le fléchage qui à la sortie de Meschers nous entraine sur la départementale avant de récupérer le parcours sécurisé, et surtout après le déjeuner le mélange du fléchage grande rando avec des parcours locaux nous oblige à une boucle de 6 kms avec grimpettes pour revenir au point de départ.
Ensuite la surprise de trouver des panneaux « Non aux éoliennes » tout autour d’une centrale nucléaire, au prétexte que cela gâcherait le paysage. Une centrale nucléaire et son réseau de lignes haute tension serait donc un plus pour le paysage local !

Lundi 6 août : 68 kms
Heureusement qu’il s’agit d’une étape courte car on atteint ce jour le sommet de la canicule ! Et si les 14 kms de voie de verte qui rejoignent le Bac de Blaye sont agréables et ombragés, la reprise après la traversée du bac à 11H se fait sous un soleil brûlant qui ne nous quittera pas jusqu’au centre de Bordeaux !
La rentrée des voitures, et autres véhicules, sur le bac en ce mois d’août, ressemble vraiment à une partie de Tétris ! ☺
Cette traversée nous fait passer des côtes de Blaye au Médoc. Et peu de zones couvertes au milieu des vignes, mais heureusement on rejoint rapidement la forêt du Médoc. Et quand midi approche, on s’aperçoit que Margaux est à quelques kms ☺. Alors grâce à une appli fétiche, direction Le Savoie qui nous accueille dans une salle fraiche et sans que nos tenues cyclistes ne posent problème. Même dans ce haut lieu du Médoc, pas de vin au programme, car peu compatible avec vélo et canicule.
On y reviendra pour tester la partie gastronomique et la cave ! Mais même dans la partie Bistrot, nous déjeunons divinement bien, un vrai régal !
L’après-midi est vraiment très chaude mais la voie cycliste ne passe devant aucun bistro ou commerce. La rentrée sur la métropole bordelaise permet de faire le plein d’eau dans une supérette. Si les pistes cyclables sont nombreuses et bien balisées, la traversée de grands axes reste parfois encore difficile et le vélo n’a jamais la priorité. Et si en cette période estivale, les véhicules sont moins nombreux, la pollution elle ne diminue pas !
Toujours très agréable, ce final en bord de Garonne au centre de Bordeaux pour atteindre notre hôtel.
Très belle soirée avec notre ami Nathalie chez Peppone, institution bordelaise !

Mardi 7 août : 79 kms
En quittant Bordeaux, on prend le Pont de Pierre, puis tout de suite le long de la Garonne, un très bel aménagement de pistes protégées jusqu’à la sortie de l’agglomération que la ville et la métropole ont réalisé. C’est en fait le démarrage de la piste Roger Lapébie qui reprend l’ancienne voie ferrée jusque Sauveterre de Guyenne. Un parcours très agréable largement ombragé, traversant des petites villes permettant des pauses selon les besoins. Le déjeuner se fera à Frontenac, où une petite auberge offre un accueil très sympathique.
Sauveterre sera la première bastide sur notre route, où une pause sur la place centrale permet de reprendre des forces avant d’attaquer la quinzaine de kilomètres très accidentés jusque La Réole. C’est d’ailleurs au sommet d’une côte que l’on va croiser un couple de seniors qui terminent un Toulouse Bordeaux en 2 étapes seulement !
A La Réole, nous attend une très belle chambre d’hôtes « La Parenthèse » avec un accueil de grande qualité. On nous propose immédiatement une lessive de nos affaires de cyclistes notamment, et on nous indique toutes les facilités de la ville. Et notamment nous profitons d’une des soirées festives en bord de Garonne : de multiples possibilités de restauration, une animation musicale, et des tables installées sous les platanes. Pour nous, cela sera accras, puis brochettes de bœuf et des pâtisseries orientales !

Mercredi 8 août : 84 kms
Petit déjeuner avec un couple de messins et leur fils : échanges de conseil puisque nous allons en sens opposé ☺
Très vite, on attaque le canal latéral à la Garonne, que l’on ne quittera qu’à Toulouse.
Les platanes sont une compagnie plaisante en cette période de chaleur, et les plaisanciers nautiques que l’on croise ou que l’on double sont souvent l’occasion de signes de sympathie, et les passages d’écluse favorisent ces échanges.
Le canal passe à proximité de diverses bastides, et c’est d’ailleurs à Damazan que nous déjeunons sur la place centrale entourée de jolies arcades. C’est sous l’une d’elle que nous arrêtons au bien nommé « l’Arcade » pour reprendre des forces avec un très bon repas.
Au niveau du Mas d’Agenais, arrêt au bureau la compagnie « Le Boat » pour acheter deux canettes fraiches, et lorsqu’on a demandé où était la poubelle recyclable, la réponse a fusé : « on en a pas, c’est la France ! » ??? Echange avec la personne, pour expliquer que NON ce n’est pas la France, mais chacun de nous ! Est-ce la réponse adressée aux touristes étrangers ? La mairie et la communauté de communes sont-elles sur la même longueur d’onde ?
La journée se termine par le passage du superbe Pont Canal d’Agen, avant d’entrer en ville pour gagner une petite chambre d’hôtes sympathique.
Dîner chez Jeannot, où les portions vous permettent d’envisager la reprise du lendemain. ☺ On y découvre aussi une bière artisanale locale 4.7 !
La nuit sera agitée par de gros orages !

Jeudi 9 août : 86 Kms
Le jardin héberge une tortue Hermann, totalement légalement, qui avait effectué une première ponte avec 3 petits, et une seconde ponte est en attente d’éclosion, le tout dans un petit jardin bien aménagé.
Le petit déjeuner sera rafraichi par une dernière grosse averse, et la journée s’annonçait humide. Mais finalement, les nuages ont reculé au fur et à mesure de notre avancée ☺
Sur ce parcours, des maisons d’éclusiers ont profité d’aménagements pour les cyclistes et autres promeneurs. Ainsi 12 kms après Agen, La poule à Vélo à Saint Jean de Thurac vous accueille pour boire ou manger, et encore plus loin une buvette associative alternative avec la création du Jardin du Contrôleur, « jardin public au mobilier urbain artistique, résidence d’artistes, expositions … »
Impossible d’éviter la seconde verrue du parcours à Golfech, où d’ailleurs un arbre n’a pas supporté l’orage nocturne et barre la piste ! Ensuite on évolue vite vers la rivière Tarn avant de gagner la toujours belle Moissac. Pause déjeuner très très agréable face à l’entrée de l’Abbatiale Saint-Pierre, au Florentin avec dégustation d’une bière artisanale locale « OC’Ale » et un repas très apprécié.
Reprise par le pont canal sur le Tarn, puis le passage à Castelsarrazin, avec des pensées pour notre poète-cuisinier national Pierre Perret !
Puis c’est Montech, avec sa Pente d’eau, ses nombreuses écluses et son port fluvial.
Enfin, c’est le Relais des Garrigues à Grisolles qui nous accueille pour la soirée, avec 10kms avant d’arriver une crevaison ! Et comme il y a des années qu’on n’avait pas connu cela, la pompe était HS. Heureusement, la solidarité cycliste a vite fonctionné et on a pu repartir sans problème.

Vendredi 10 août : 54 kms
Après l’achat d’une nouvelle pompe, c’est direction Toulouse où l’on atteint la place du Capitole avant midi. On y trouve des supporters rochelais, à qui on demande de nous photographier ☺ Après un déjeuner bio avec Florence, on prend un bout de canal du midi jusque Ramonville St Agné, avant d’attaquer quelques coteaux pentus jusqu’aux hauteurs de Lacroix Falgarde, par un temps redevenu chaud !

Et au total : 533 kms !
C’est une belle expérience qui a été ralentie par la canicule mais sans gâcher le plaisir. Les rencontres et les échanges sont toujours riches, avec les points de vue sur les paysages très différents.
Bien que nous n’ayons pas d’entrainement tout au long de l’année, les 80 kms quotidiens, ne posent pas de problème particulier, mais l’accumulation amène quand même de la fatigue en fin de semaine. D’autant que les nuits chaudes ne permettent pas une récupération optimale …

Et après ?
L’envie pour les années à venir sera des escapades plus longues et thématiques, c’est-à-dire avec des arrêts permettant des reportages sur un site web dédié.
Pour cela, l’âge avançant et afin aussi d’être plus réactifs, nous envisageons de passer au VAE. Cela nous permettra d’emmener plus de charge, plus longtemps, et de franchir les côtes plus facilement !
Nous reviendrons prochainement vers vous pour vous en dire plus …

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Bonne Année, bien sûr !

Début janvier, c’est bien sûr … la période des vœux et souhaits de « Bonne et Heureuse Année » ! Mais au fait c’est quoi une bonne et heureuse année  ?

Probablement pas la même chose pour chacun d’entre nous.
Pour nous c’est se sentir en VIE vraiment, c’est partager, c’est voir la beauté de notre terre, de notre nature, c’est savourer un plat, le cuisiner, rechercher les bons produits, c’est une promenade, un voyage, c’est apprendre chaque jour, c’est progresser, se dépasser, c’est transmettre, c’est beaucoup, beaucoup de choses différentes, mais qui nous donnent de multiples joies et du bonheur aussi bien qu’elles en apportent à d’autres.
Et pour vous c’est quoi une « bonne et heureuse année » ?

Quel que soit votre réponse, nous vous souhaitons une excellente année 2017, qu’elle soit source de partages, joies et bonheur.
Nous allons avoir, du moins nous l’espérons, un peu plus de temps et nous souhaitons reprendre enfin l’écriture et les échanges sur ce blog. A très bientôt donc.

Marie-Thérèse et Jean-Pierre

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